Sans doute inspirĂ©s par le conifère, qui conserve ses aiguilles jusqu’au plus froid de l’hiver, les membres de la ConfrĂ©rie du sapin de SĂ©lestat ne tombent jamais la cape, mĂŞme en pĂ©riode de canicule… MalgrĂ© les chaleurs du mois d’aoĂ»t, ils ont dĂ©jĂ l’esprit tournĂ© vers la saison hivernale, qui les occupe toute l’annĂ©e. CrĂ©Ă©e en 2006, cette association sĂ©lestadienne vise Ă perpĂ©tuer les traditions qui entourent le sapin, notamment durant les fĂŞtes de NoĂ«l. Tout commence en 2004 avec le professeur Sappinus Car la tradition du sapin de NoĂ«l prend, comme la confrĂ©rie, ses racines Ă SĂ©lestat. La première mention de cette tradition retrouvĂ©e dans les archives de la Ville remonte au 21 dĂ©cembre 1521. LĂ est Ă©voquĂ©e la nĂ©cessitĂ© de payer quatre schillings aux gardes forestiers pour surveiller les sapins de la forĂŞt qui entoure le Haut-Koenigsbourg. Depuis, le folklore autour du sapin de NoĂ«l n’a fait que s’Ă©toffer. Aujourd’hui, la mission que s’est fixĂ©e la ConfrĂ©rie du sapin, c’est de
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