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Affichage des articles du décembre, 2018

Divers photos de la confrérie du sapin 2018

Petit Sapin moche, conte de Noël

Petit Sapin moche, conte de Noël Dans sa forêt, un petit sapin, tordu et pas touffu, se lamente, les familles arrivent pour choisir leur sapin de Noël, et il n’a aucune chance de l’être. Alors il se cache derrière les autres sapins qui bombent le torse, il préfère ne pas être vu que ne pas être choisi. Rapidement, les beaux sapins quittent la forêt quand une rumeur commence à naître : Sappinus va venir choisir son sapin dans la forêt. Le Petit Sapin se sent au comble de la médiocrité. Il doit absolument se cacher, quelle honte si Sappinus le voit ! Dès que celui-ci arrive, il aperçoit un bout de branche de Petit Sapin, contourne les beaux sapins et dit : « Ça sera celui-là ! » Petit Sapin n’en croit pas ses oreilles d’écorce ! Mais il pense d’abord à une ultime humiliation, Sappinus l’aurait-il choisi pour se moquer de lui ? Pourtant Sappinus a bien choisi Petit Sapin et le place à l’entrée de la salle Sainte-Barbe, bien en vue de tous, prend soin de lui, lui parle souve

Sélestat - La ville berceau du sapin de Noël Dites 1521 1521 : la plus ancienne mention écrite. Sélestat peut revendiquer d’être le berceau du sapin de Noël ! En effet, la première mention écrite d’arbres utilisés pour Noël a été trouvée dans un livre de comptes de cette ville en… 1521.

– « item 4 schillings den förstern die meygen an sanct thomas tag zy hieten » Par ce texte de 1521, on apprend que la ville paie les gardes forestiers pour qu’ils veillent sur les « mais » (meyen = sapin) à partir de la Saint-Thomas qui se célébrait le 21 décembre, avant de les distribuer aux habitants. Si la ville doit ainsi protéger sa forêt en prévoyant cette dépense, il faut supposer que le fait de décorer un arbre à cette époque de l’année était relativement courant et faisait partie des coutumes. « Aux deux ouvriers qui ont frayé un chemin et ont coupé les mais de la Noël, 4 schillings » Ceci est confirmé et précisé dans les années postérieures. – « Zweien so den weg auffgehauwen und meigen auff die winaht gehauwen 4 schillings » « Aux deux ouvriers qui ont frayé un chemin et ont coupé les mais de la Noël, 4 schillings. » Ce deuxième texte important de 1546 apprend que la ville paie 4 schillings à deux ouvriers chargés de frayer un chemin dans la forêt pour accéder

Esch’s wohr ? Silence, nous, on tourne !

Silence  , nous, on tourne ! L’autre samedi soir, à l’église Sainte-Foy, l’heure était aux réjouissances entre un concert offert par des collégiens du Mentel et l’intronisation des nouveaux venus à la Confrérie du sapin. On parlait de Noël, on le chantait, on le dansait même. Oui mais voilà, le souvenir des attentats de Strasbourg du mardi était encore prégnant. Pas possible de s’embarquer dans une telle soirée sans une grosse minute de silence en mémoire aux victimes. Elle fut suivie, teintée d’une émotion encore vive. Beaucoup pensaient qu’ils auraient pu être là-bas, eux aussi, et donc potentiellement victimes. Pas un bruit ne couvrait la musique laissée en sourdine pour aider les pensées à se faire. Sauf dans ce coin de l’église, près d’un pilier.  Trois personnes n’y prêtent visiblement pas attention, à cet hommage, choisissant ce moment pour échanger. C’est qu’eux ne sont pas là pour s’amuser, mais travailler. Caméra sur l’épaule ils sont à Sélestat pour un reportage à par

Concours du sapin de Noel - Salle Sainte-Barbe PHOTO DNA - Franck DELHOMME

« Libre cours à l’imagination » La réalisation de ce sapin en fait partie. Ce dernier est inscrit à “Mon beau sapin”, le concours des sapins créatifs, une exposition où les visiteurs désignent leurs trouvailles, leurs chouchous, ces “arbres” qu’ils préfèrent. « Une année, on a déjà reçu un premier prix », se souvient Valérie Schwoertzig, aide médico-psychologique. Cette année, il se fait remarquer par beaucoup. « On a travaillé autour des saisons en ramassant différents éléments dans la nature. » Ces noix, glands, coques de châtaigne, cette mousse, ces feuilles et ces morceaux d’écorce sont rassemblés pour symboliser le thème du temps qui passe avec ses changements de couleurs, de formes, de trouvailles aussi. « J’ai toujours aimé me balader dans la nature, poursuit Valérie Schwoertzig. On y trouve plein de choses, des choses simples qu’on peut utiliser et qui laissent libre cours à l’imagination. » Chaque année, les enfants de cet hôpital participent au concours, ce sapin-

Sélestat - Animations de Noël : concours de sapins créatifs Le sapin qui fait rêver Parmi les sapins en lice pour le concours de sapins créatifs, il y en a un qui fait beaucoup parler (en bien !). Réalisé par les enfants de l’Hôpital de jour sélestadien, il raconte tout plein d’histoires d’animaux. Récit.

À chaque fois, il y a de l’émotion, un petit pincement au cœur. Ce sapin, il ne laisse personne dans l’indifférence, et il provoque une belle fierté chez tous ses petits concepteurs. Derrière cette création, installée au second du complexe Sainte-Barbe, il y a une poignée d’enfants, entre cinq et sept ans d’âge, tous de l’Hôpital de jour sélestadien. Une structure installée ici depuis dix ans et qui dépend du site d’Erstein. Ces petits présentent des troubles du comportement, en semaine ils passent quelques après-midi autour de projets thérapeutiques.

NOËL Les sapins et leurs acolytes ont paradé Impossible de ne pas chanter à voix haute et en Chœur « Mon beau sapin » dans la capitale du sapin de Noël, hier au centre-ville de Sélestat à l’occasion de la parade du sapin de Noël.

Hier, le Père Noël, les membres de la Confrérie du sapin mais aussi les lutins et les miss de la ville ont donné de la voix, entre les chalets de la place d’Armes de Sélestat. « En français, en allemand et en alsacien »  : c’est le célèbre Sappinus qui a donné le programme ou plutôt le la, accompagné par l’accordéon. « On approche de la Saint-Thomas, date à laquelle les gens avaient l’habitude de chercher un sapin. »   Entre une distribution de Bredele et une autre de bonbons par les lutins, les dames perchées sur des échasses ont taquiné les passants. Certains ont eu l’œil rivé sur les jongleurs de feu ou les bulles de savon. Les chants de Noël ont encore résonné longtemps place de la Victoire. Sélestat est désormais prête à entamer la dernière semaine de l’avent.

Confrérie Maquillage Décoration Selfies - Sélestat - Animations de Noël Les visages de Noël Ce week-end à Sélestat, les animations ont pris plusieurs visages. Outre la traditionnelle parade du sapin dans les rues du centre-ville, on s’y est fait maquiller, on s’y est pris en photo, on a fait des emplettes et la Confrérie s’est agrandie…

La Confrérie du sapin n’est pas bien vieille, elle fut lancée en 2006. Elle se veut pourtant garante des traditions ancestrales d’une marque déposée depuis qu’en l’an 1521, un 21 décembre, jour de la Saint-Thomas pour être plus précis, il est fait mention d’un achat d’un sapin pour fêter Noël. Le grand maître, lequel se fait appeler “professeur”, Sappinus pour les intimes, et les autres, s’est plu à introniser deux nouveaux confrères, samedi soir, à l’église Sainte-Foy. Sous le lustre de saison fait de boules de Meisenthal, les deux heureux élus ont prêté serment. Carlo del Prete est l’un des deux propriétaires du nouvel hôtel, ouvert depuis novembre, Les Humanistes, situé à l’ouest de Sélestat. Sélestadien depuis 2008, il fut administrateur de l’office de tourisme, et même vendeur (bénévole !) des boules de Meisenthal au stand de Sainte-Barbe. Il a su répondre – sans hésiter ! – aux questions d’usage, entre autres sur l’endroit où la fameuse mention est consultable. Patri